Le musée Manéga, au Burkina Faso, est situé à 50 kilomètres au nord de OUAGADOUGOU.
Fondé par l’avocat, chercheur et écrivain burkinabé Maître Titinga Frédéric Pacere, le musée conserve près de 10 000 objets et des pièces archéologiques vieilles de 6 000 ans.
Il est dédié à la " bendrologie " ou " science du langage tambouriné ", qui étudie le langage des tams-tams et des masques.
Le bendre est un instrument musical de percussion.
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Amis de la Culture, Ne parcourez plus le monde ! Allez,
Allez à Manéga !
En Afrique, l’homme ne meurt jamais ; il change seulement de nature, il change seulement de contrée. La Culture dès lors relève forcement du sacré, qu’antériorisent ou qu’extériorisent en enrichissant, l’homme et son environnement, ce qui fait toujours vivre les morts, les vivants, et ceux à naître.
Le Musée de Manéga n’est pas de ces Musées d’observatoires à distances sans retour où des patrimoines de l’humanité subissent des vivisections, à moins d’être victimes de condescendance, d’indifférences, d’oubli, ou proie d’autodafés d’un tourisme déprédateur à hémorragies sans garrot.
L’Ami qui visite le Musée de la Bendrologie devient un élément intégré de l’intelligence en mouvement, où l’homme pour comprendre doit être munis de trois yeux.
C’est pour cela qu’au service de l’Afrique profonde, le Musée de Manéga s’est surtout spécialisé dans le SACRÉ qui pérennise par collectes, recherches, préservations difficiles, souvent impossibles de l’information au service de la compréhension entre les Civilisations, contre le pillage des objets d’Art du Continent, l’ethnocide, les génocides de Cultures.
Sous réserves des extensions et acquisitions en cours, vous y découvrez :
500 Masques sacrés ayant tous participé à des Rituels devant des morts ;
Plusieurs dizaines de YAKOUGA ou Pierres Tombales à effigies d’hommes datant de plusieurs millénaires et dont l’âge des roches se situe entre 2.600.000.000 d’années et 1.600.000.000 d’années,
éléments des plus anciens des Cultures d’Afrique ; de l’Archéologies, il est aussi des dizaines de Pièces ancestrales de la Vallée du Niger dont les mythiques Flûtes de Bura des XIème, XIIèmes Siècles.
200 Fusils à pierre d’avant souvent l’époque coloniale (XVIIème-XVIIIème Siècles) ;
Le Pavillon de la Mort où l’homme déchaussé, décoiffé, doit entrer et sortir à reculons, prescription de l’au-delà du Rites des Morts de présence des effets des Morts.
Les Empires Culturels d’exposition et d’expressions des objets de vie et rites des Dogon, Peulh, Bobo, Mossé, Sénoufo, Nuni. La Case noire des Mystiques Younyossé en souterrain, frappée de miroirs, etc.
Des grands Prix Nationaux d’Art des bronziers antiques à cire perdue du Burkina Faso.
Des acquisitions d’autres Musées d’Afrique de partage, d’illustration et de défense des Cultures plurielles de l’Afrique.
Des immobilisations impressionnantes, répliques authentiques des habitats traditionnels du Burkina Faso à vous dispenser de parcourir des espaces à leur recherche (Habitats Bobo, Peulh, Senoufo, et
pittoresque des Kasséna du Sud).
Un Pavillon consacré aux Légendes et Epopées des TANSOBA ou Guerriers des Traditions et reconstitutions de leurs vies mythiques dont celle du Tansoba Pollé lequel allant en guerre, est toujours accompagné d’un Serviteur tenant une Barre à mine, pour creuser sa Tombe.
Des salles aménagées libres pour colloques ou congrès, d’évasion ou de recueillement, loin des bruits et tumultes de la ville.
Des objets souvenirs, des ouvrages du Fondateur.
AMIS DE LA CULTURE, NE PARCOUREZ PLUS LE MONDE ! VISITEZ MANEGA, LE MUSEE DE MANEGA,
MANEGA, LA TERRE DE REPOS.
LES HABITATIONS DES DIFFÉRENTES ETHNIES DU BURKINA FASO
LA DALLE DU QUART MONDE
La Dalle reprend la phrase du Père Joseph WRESINSKI fondateur du mouvement "Aide à Toute Détresse - Quart Monde" (A.T.D.- QUART MONDE). :
"Là où les Hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les Droits de l’Homme sont violés. S’unir pour les faire respecter est un devoir sacré".
Cette phrase est reprise en langue mooré (première langue nationale du Burkina Faso) :
"Ziig ning faan neb sen vi ne fare, A faagda buum la burkidlem zems taaba n ku fare yaa burkin tuum pakré".
Il est d’autres écritures sur le parvis : ainsi une phrase reproduite du langage traditionnel existe en mooré et en français sur les obélisques.
"D pui naongo, n ku naongo"
"Partageons la misère, nous tuerons la misère".
Par ailleurs la phrase du Père Joseph, "Chaque homme porte en lui la chance de l’humanité"
est reproduite en mooré, en fulfuldé, en diola (trois langues nationales du Burkina Faso),
mais aussi en wolof, en anglais, en espagnol, en allemand, en arabe.