A KHANDANE
Ça roule, avec les 7 classes primaires et les 3 classes maternelles, le Poste de Santé, l’atelier, le micro-crédit, la bibliothèque et l’atelier informatique.
Après le départ de Claude Sausset, Ismaël a pris l’atelier de couture en main avec l’aide de Sylvie… Il reste des progrès à faire pour le fonctionnement et l’organisation, mais les jeunes femmes sont bien présentes et ne demandent qu’à progresser. Des produits sont vendus en France et de la fabrication locale donne aussi du travail. Janvier 2010 va voir le redémarrage sur des bases plus cadrées.
En juillet les étudiants de Télécom-Bretagne sont revenus pour 3 semaines et ont installé de nouveaux ordinateurs, imprimantes, vidéo-projecteur dans l’atelier Informatique et ont poursuivi la formation. Une partie des ordinateurs a été fournie par « Aide Aux Enfants du Monde ».
A la rentrée, quelques changements chez les enseignants, en particulier le départ de Matar Samb pour Dakar. Pilier de l’école il va nous manquer. Les autres sont fidèles au poste, particulièrement Mame Paté Diop, le directeur, présent depuis 1995.
En novembre, venue de l’équipe de « Aide Aux Enfants du Monde » François et Max, qui ont descendu par la route des caisses de livres divers, de Bretagne et de Nîmes, pour l’école et la bibliothèque.
Ahmed, l’enfant sourd, poursuit, avec l’aide financière de La Liane, ses études, dans un établissement de Dakar.
Le Comité de Suivi salue tous ceux et celles qui œuvrent pour le développement de Khandane.
A SAINT-LOUIS
Nous poursuivons l’accueil et l’hébergement des jeunes : nos anciens, là depuis plusieurs années : Médoune qui est maintenant en 3e et va passer son brevet.
Madieye, au CM2, prépare l’entrée en 6e. Depuis janvier, il a quitté le Centre et est hébergé chez son directeur qui se trouve être de sa famille.
Les apprentis : Djibi et Souleymane en menuiserie, Ibrahima et Alioune en couture, Modou (qui a trouvé sa voie) en bijouterie… Alioune attend d’autre part de passer des tests pour une école de foot et Ibrahima fait du judo. Abdou est entré dans un centre de formation pour apprendre la mécanique et l’électricité auto.
Les autres restent de 1 jour à plusieurs mois avant d’être réinsérés dans leur famille lorsque c’est possible. Parmi ceux qui sont restés, Vieux est entré à l’école au CI depuis cette semaine et nous envisageons un apprentissage à sa demande pour Amadou (mécanique).
Pour samba, qui veut travailler dans le commerce, nous allons investir dans une petite table pliante et il va tenter de la vente de friandises… Il est très difficile de trouver un commerçant qui embauche un jeune.
La plupart d’entre eux viennent de très loin et sont séparés de leur famille et communauté depuis longtemps. Malik Wade est chez sa sœur, Mohamed et Oussenou à Dakar, mais nous suivons de près car il ne semble pas qu’ils soient dans de bonnes conditions.
J’espère que ces nouvelles ne sont pas trop fastidieuses, mais je sais que ceux et celles qui sont venus à Saint-Louis, qui ont se sont occupés de ces jeunes, souhaitent savoir ce qu’ils deviennent.
En 2009, nous avons accueilli 60 jeunes de 6 ans à 18/20 ans, dont quelques filles, en particulier, Diouma qui est restée au centre plusieurs mois avant d’aller dans une famille, à Thiès, où elle a accouché du petit Mohamed. Elle est retournée à Fissel, chez ses parents mais ne semble pas vouloir y rester. Nous la suivons et l’aidons financièrement en partie grâce au parrainage de Mohamed.
Oumou a fait plusieurs fugues, allers et retours au Centre, mais depuis plusieurs mois elle paraît stabilisée, tant au point de vue familial que concernant son apprentissage.
Nous suivons en externe une quinzaine de bébés, d’enfants et d’adolescents, dans les domaines scolaire et la santé.
Le mercredi matin est toujours consacré aux petits déjeuners des talibés mendiants, et les jeudi et vendredi aux soins d’hygiène et de santé.
Depuis la rentrée scolaire dernière, les jeunes ont repris le chemin de l’ICL, en particulier le mercredi après-midi pour les séances de cinéma ou les contes, et aussi pour aller à la bibliothèque. Le mercredi matin, sport au Tennis-Club, et certains après-midi, école de foot pour certains.
Malheureusement nos jeunes n’ont pas pu s’inscrire aux cours de français, trop chers et non financés. L’alphabétisation se fait au Centre et dans la classe d’une école proche par des volontaires.
L’équipe est toujours la même, Souleymane et Lamine, les éducateurs, Ndiawar, Issa l’infirmier, Khoudia à la cuisine…
S’y ajoutent de nombreux bénévoles et stagiaires. Des résidentes de Saint-Louis, en particulier, Sylvie, Caroline, Nicole, et maintenant Agnès.
Des enseignants, venus de France pendant leurs vacances, ou en retraite. René, Raymonde, Michelle et Jean en attendant Christiane et Aimé, Raymonde de Brest, Christiane et André…
Une stagiaire éducatrice spécialisée, Marie, de nombreuses visites d’amis et d’adhérents de La Liane. Je ne peux pas les citer tous. Je nommerai Jean-François, que je remercie pour le soutien financier qu’il nous apporte au travers de sa banque, Laurence et Jackie, Sylvie et l’AMPR, François et Max descendus par la route avec un camion et qui nous ont apporté des vêtements, des livres, de l’alimentation, des ordinateurs, vélos, … Claude Michel qui a donné un concert à l’ICL, dont les bénéfices sont revenus à la Liane. Elle a eu un beau succès et a joué ensuite dans de nombreux lieux de Saint-Louis. Elle et Jean-Yves sont restés 3 semaines. Annabelle, pilier de La Liane Bretagne-Afrique, a fait plusieurs séjours à Saint-Louis et contribue au développement de la structure.
En juillet nous avons eu le plaisir d’avoir avec nous l’équipe des dentistes de Brest et pour une semaine, après Khandane, les étudiants de Télécom Bretagne.
En 2009, nous avons loué un deuxième local, près du centre où nous avons installé, le bureau de Ndiawar, une réserve et la pharmacie.
Nous avons déposé des demandes de financement pour ouvrir une petite école informelle dans laquelle nous pourrons alphabétiser, scolariser, suivre les études des jeunes qui sont au Centre ou qui sont suivis au sein de familles défavorisées, et cela avec une pédagogie individualisée. La majorité d’entre eux n’a jamais été à l’école.
A la Liane Sénégal, nous avons de nouveaux membres au CA et Amadou Dia, trésorier est remplacé par Nicole Priol.
En 2009, plusieurs actions ont été organisées, dont un repas chez Yves Lamour au profit du Centre, avec A.Cissoko au Chant et à la Kora qui a joué gratuitement et enchanté les convives ; une vente de tableaux aux enchères, une participation active à la semaine sur les Droits des Femmes en mars, en juillet, une grande journée pique-nique au Zébrabar pour les jeunes et les encadrants offerte par Ursula et Martin. Grand merci à eux. En novembre nous avons renouvelé cette sortie grâce aux différents dons.
En mars, aussi, la Liane Sénégal, a mis en place une formation en direction des partenaires : Police, Gendarmerie, Justice, travailleurs sociaux… Sur le thème des violences et exploitation sexuelles dont sont victimes les enfants. Ces deux journées ont été très suivies et appréciées, grâce en grande partie à notre intervenant, Moussa Sow.
Le centre La Liane travaille en réseau avec d’autres structures, en particulier le Samu social à Dakar.
De nombreuses manifestations se sont déroulées en France, tant à Nîmes qu’à Brest : la semaine de la solidarité Internationale, des marchés, des concerts, soirées théâtrales, des conférences…
La Liane en France, en 2009, a été financée par les C.G. du Finistère et du Gard, la Mairie de Brest.
Je remercie encore une fois tous les partenaires qui nous aident à assurer le financement de nos actions : L’AMPR, Echanges et Partages, Talents et Partages, Aide aux Enfants du Monde, le Rotary Alliance à Paris, la Financière de Champlain… L’UNICEF, l’OIM., Sans oublier les généreux donateurs et parrains, tant en France, Belgique, Luxembourg, Suisse qu’au Sénégal.