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L’association brestoise ANBDD organise des conférences sur la microfinance

jeudi 6 mai 2021, par Diégo Développement

L’association brestoise ANBDD et le centre de formation l’association ’ECOLE DE LA MICROFINANCE’ organisent dans toute la France - sur demande - des conférences sur les apports de la microfinance en Afrique.

En Afrique, les principaux défis de financement du développement demeurent le financement de l’agriculture, et le financement de TPE.

Le financement de l’agriculture et des activités économiques en milieu rural est fondamental pour améliorer les conditions de vie de manière substantielle et stabiliser les populations.

Nul développement social n’est possible en l’absence de croissance économique.

Une définition du micro crédit

C’est un procédé financier qui permet à quelqu’un, qui possède un dynamisme et des capacités latentes, de s’intégrer dans une économie, alors qu’il ne dispose d’aucun avoir ni d’aucune garantie, compte tenu de son état de pauvreté.

Le micro crédit : un pilier pour le développement

La conférence montre comme la création d’une agence de micro-crédit apparait bien comme l’un des piliers du développement dans les pays du Sud, aux cotés de la formation.Il s’agit d’une démarche qui contribue puissamment aujourd’hui à l’insertion sociale et à donner une activité qui sera génératrice de revenus particulièrement pour les femmes et les jeunes.

L’objectif en introduisant le micro crédit est de promouvoir des initiatives économiques pérennes et de favoriser la mise en place d’un tissu économique et social, facteur de développement durable.

Les plus petits micro-crédits : un pari contre la pauvreté.

la microfinance (le micro-crédit, la micro-épargne, la micro-assurance, le transfert d’argent et l’éducation financière) s’est développée pour permettre aux populations exclues des services bancaires d’accéder à des services financiers.

On parle d’inclusion financière quand les établissements de microfinance proposent une offre de services financiers et bancaires de base à faible coût spécifiquement pour des personnes en situation de précarité ne pouvant pas avoir accès aux services bancaires traditionnels.

Les institutions de microfinance réservent généralement une partie de leurs financements au bénéfice de personnes personnes pauvres et sans garantie, en faisant le pari que ces personnes parviendront - après une formation - à développer une activité génératrice de revenus (en secteur informel le plus souvent).

Compte tenu des risques élevés de non remboursement, la totalité des emprunteurs d’une institution de microfinance n’appartient pas à cette catégorie des personnes les plus précaires.

Les microcrédits et l’accompagnement par une éducation financière permettent une amélioration de la situation financière de ces personnes en développant l’esprit d’entreprendre et la création de micros -entreprises. (exemple petit artisanat très local, femmes du marché, couture...)

Le financement de l’entreprenariat féminin est un facteur clé de l’accélération de l’inclusion financière en Afrique.

Le soutien de l’entrepreneuriat féminin par la microfinance part du constat que les contraintes financières constituent le principal obstacle au développement de la micro entreprise féminine en Afrique et que la femme africaine se retrouverait systématiquement exclue du système financier bancaire.

Les préjugés ont en effet tendance à confiner les femmes dans des activités à faible productivité et il convient de leur faire prendre conscience de l’existence de leurs atouts comme par exemple la capacité à se regrouper pour constituer une tontine, car le simple fait de se regrouper pour une action rend autonome et donc moins vulnérable.

La microfinance pour le développement d’activités économiques.

Promouvoir des activités économiques

Un tissu de PME est nécessaire pour créer une croissance économique équilibrée.

Dans les pays développés, les PME représentent 60% des emplois et 50% du PIB, contre respectivement 30% et 17% dans les pays en développement. (source ACEP)

Les actions des établissements de microfinance doivent être orientées par priorité vers les secteurs des TPE/PME, l’appui aux jeunes et aux femmes, les infrastructures, les mécanismes et outils de financement des économies.

La diversification

Les personnes qui ont bénéficié de plusieurs cycles de crédit ont généralement diversifié leurs activités ou imbriquer de nouvelles activités avec les anciennes.

Les limites de la microfinance

Le micro crédit ne peut en aucun cas remplacer une politique à long terme de développement économique (éducation, accès à l’eau, santé, infrastructures…) qui enclenche par le jeu des échanges le moteur économique local.

Certains groupes témoignent d’une réelle ascension sociale, qui se traduit par l’existence d’un équipement professionnel comme par exemple une machine à coudre, mais aussi le confort de la maison et la scolarisation des enfants. Toutefois il ne faut pas se faire d’illusion : la réussite n’est pas toujours au rendez-vous après un microcrédit et une part des expériences ne débouche pas sur une véritable amélioration.

L’éducation financière des emprunteurs incluant quelques notions de comptabilité et de calcul de marge permet d’améliorer sensiblement le taux de succès.

L’école de la microfinance organise toute l’année des conférences débat sur la microfinance - outil de développement durable en Afrique.

Pour nous contacter : http://www.ecole-de-la-microfinance.com/

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